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24 juin 2009

Secteur de la microfinance : Une alternative contre les soubresauts de la crise financière

Sidwaya - Ouagadougou abrite du 7 au 10 juillet prochain la IVe conférence panafricaine sur la microfinance. En prélude à cet événement qui va réfléchir à l’accès aux services financiers pour les entreprises africaines à faibles revenus, le comité d’organisation a animé, le vendredi 19 juin 2009, un point de presse. cice_adjame Le gotha de la finance de proximité se donne rendez-vous en juillet prochain dans la capitale burkinabé à l’occasion de la IVe conférence panafricaine de la microfinance. Placée sous le thème « Comment faciliter l’accès aux services financiers pour les entreprises africaines à faibles revenus », cette conférence va débattre sur la meilleure façon de bâtir un secteur de la microfinance dynamique comme moyen de lutte contre la pauvreté. D’éminentes personnalités comme l’ancien gouverneur Charles Konan Banny, la ministre béninoise de la Microfinance, Jean Luc Perron, délégué général de la Grameen crédit agricole microfinance fondation, Soumaïla Cissé, président de la commission de l’UEMOA vont disséquer des thématiques diverses relatives à la microfinance. Avec un taux de bancarisation très faible, l’Afrique connaît pourtant un essor fulgurant des institutions de microfinance. Leurs services généralement souples et adaptés aux besoins des clients suppléent ainsi l’inexistence des banques classiques permettant ainsi aux pauvres ruraux d’accéder à des services financiers. Le boom du mocrocrédit a contraint certaines banques à créer en leur sein des départements chargés de la microfinance. Au Burkina par exemple, plus d’un million soixante mille personnes sont membres d’une ou de l’autre des 319 IMF opérant sur le territoire national. La microfinance mobilise une épargne de 69 milliards de F CFA contre un encours de crédit estimé à 59 milliards de nos francs. Près de 80% des prêts dont le montant oscille de 5 000 et 10 000 F CFA et plus sont accordés à court terme. Pour le président du comité d’organisation, Léonce Koné, Ouagadougou sera une occasion pour les IMF de s’informer sur les meilleures pratiques et de nouer des partenariats. « Nous recevons plusieurs demandes de la part d’institutions de microfinance sur la liste des participants. Nous avons tout à y gagner », a poursuivi M. Koné en guise de réponse à une question de la presse sur les retombées de cette rencontre pour le Burkina. "Le secteur de la microfinance est diversifié et varié au Burkina Faso. Des IMF mutualistes ou non … couvrent toutes les régions du pays", a renchéri de son côté Mahamadou Ouédraogo, le directeur de Prodia, une institution de microfinance. Plusieurs communications vont alimenter les débats : la révision des coûts des transaction pour une offre plus efficiente des services financiers aux clients à faibles revenus, la nécessité de la transparence des coûts en microfinance, la microfinance et la sécurité alimentaire, un financement des micro entreprises rurale en Afrique, la microfinance et la crise financière internationale, etc. Qualifiée de banques des pauvres, la microfinance avec des garanties souples et moins exigeantes (bœufs, vélos) permet à des ménages démunis d’accéder à un prêt pour résoudre des problèmes familiaux. « C’est une finance de proximité qui va dans les zones rurales contrairement aux banques classiques. D’accès facile, elle atteint des populations qui n’ont pas accès aux banques modernes en leur accordant de petits prêts », explique Mme Yvette Djigma, directrice de la microfinance au ministère de l’Economie et des Finances. Pour elle, son impact sur le développement n’est plus à démontrer, en témoigne sa reconnaissance au niveau international à travers le prix Nobel de la paix décerné en 2006 au père de la microfinance, Muhammad Yunnus. Mme Djigma soutient même avec force que la microfinance pourrait être une alternative pour résoudre les problèmes liés à la crise financière internationale. « Elle n’est pas touchée par la crise mondiale puisqu’elle mobilise uniquement l’épargne locale voire nationale. C’est pourquoi, il importe de renforcer les capacités de mobilisation des IMF », plaide la directrice de la microfinance. S. N. COULIBALY
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